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Aujourd’hui, je voudrais vous parler des grandes familles d’animaux. Pourquoi ? Parce que l’autre jour dans une conversation, j’ai remarqué que personne n’était d’accord sur la classification du requin ! Entre les vertébrés, les invertébrés, les mammifères … C’est en me penchant sur la question, qu’une vérité plus cruelle m’est apparue … Les vertébrés sauvages ne cessent de disparaître. Une petite remise en contexte me paraît donc essentielle.
Vertébrés et invertébrés
Cela remonte peut-être à loin, pour moi oui en tout cas, ce fameux cours où le professeur nous a expliqué la différence entre les deux grandes familles d’animaux, vertébrés et invertébrés. Les vertébrés sont tous les animaux qui possèdent une colonne vertébrale et un squelette : chien, âne, chèvre …
Les invertébrés n’ont pas la chance d’avoir une colonne vertébrale ou un squelette, ils sont représentés par les mollusques et les insectes qui représentent une proportion bien plus importante que les vertébrés. Car oui, les vertébrés ne représentent que 5% de la population animale, soit une infime partie. Bien évidemment, la classification de tout ce petit monde ne s’arrête pas là, cependant aujourd’hui on s’intéressera de près aux vertébrés …
Classification simplifiée des vertébrés
Si on s’attelle à mieux essayer de comprendre la classification de toutes les espèces en sous-catégories qui sont des sous-sous catégories de sous-sous-sous-catégories … Je vais vous simplifier les choses. Pour classer les animaux et les grandes familles, on va tenir compte de plusieurs critères : l’apparence (poils, plumes, écailles …), le mode de déplacement (ailes, pattes, nageoires ou en rampant), l’alimentation, le système de reproduction et le système respiratoire. Ce joli mélange a permis aux scientifiques de déterminer 5 grandes familles.
Les mammifères : ceux-là, on les connaît plutôt bien. Ils ont plusieurs caractéristiques communes. Les mammifères terrestres ont des poils, ils ont des poumons pour respirer, ils possèdent quatres pattes et toutes les femelles allaitent leurs petits. La truie, le gorille ou encore la chauve-souris sont des mammifères terrestres. Mais on n’oublie pas les mammifères marins, qui ont presque les mêmes caractéristiques, à l’exception des pattes et des poils sur le corps !
Les oiseaux : je vous l’accorde, il est plutôt facile de les distinguer, ils sont couverts de plumes, possèdent 2 pattes et 2 ailes (même si tous n’en ont pas l’utilité, les pauvres), ils respirent par les poumons et la femelle pond des œufs pour se reproduire. Autruche, canard et pingouin sont sont des oiseaux.
Les reptiles : une autre grande famille facilement identifiable à l’aspect si particulier. Le corps des reptiles est couvert d’écailles, ils possèdent 4 pattes (à l’exception des serpents), ils respirent par les poumons et pondent des œufs. Le caméléon, l’iguane et le crocodile sont des reptiles.
Les poissons : dans l’océan, nos amis les poissons respirent grâce aux branchies, pondent des œufs, se déplacent avec leurs nageoires et sont recouverts d’écailles. Le poisson clown, le requin et la sardine sont des poissons (pas tous égaux, mais tout de même des poissons).
Les amphibiens : enfin, les amphibiens se distinguent par leur peau nue, ils possèdent 4 pattes, respirent par les branchies et les poumons et la femelle pond des œufs.
Vertébrés sauvages et extinction
Voilà, ce petit récapitulatif vous aura, je l’espère, remis les idées au clair ! Vous savez maintenant que la chauve-souris est bien un mammifère, l’autruche est un oiseau, et que le requin est un poisson (alors que le dauphin est un mammifère marin) !
Vous récupérez petit à petit des souvenirs de vos cours de SVT ? Blague à part, aujourd’hui toute cette population est en danger. Selon un rapport publié en 2018 par WWF, la Terre a perdu 60% de ses vertébrés dit sauvages, tout ça entre 1970 et 2014. 60% en seulement 44 ans ! Ce rapport a été établi sur un suivi de 16 700 populations (4000 espèces). Cette étude démontre que toutes les familles d’animaux sont touchées, et plus particulièrement les oiseaux, mammifères et amphibiens. Les chiffres sont encore plus troublants dans les zones tropicales, en Amérique du Sud et Amérique Centrale, on passe à 89%.
Singes, guépards, éléphants … Les vertébrés sont en danger. Selon les scientifiques, le taux d’extinction des espèces est de 100 à 1000 fois supérieur à ce qu’il pouvait être il y a quelques centaines d’années, avant l’apparition de l’industrie, de la destruction des forêts, de la surexploitation … Autant de facteurs qui altèrent gravement la biodiversité et les habitats naturels des animaux. Il est plus que temps de réagir. Les scientifiques sont unanimes, une extinction de masse est en cours, la sixième en 500 millions d’années.
Les invertébrés ne sont pas épargnés, et même s’ils représentent une population plus importante, des efforts de conservation doivent être réalisés pour sauvegarder nos écosystèmes.