Pleine de couleurs, d’animaux, de plages paradisiaques… L’île de Madagascar n’attendait plus que moi et ma valise ! Aussitôt dit, aussitôt fait, j’ai décidé d’embarquer à bord d’un vol direction Antananarivo, la capitale. J’ai la chance que de la famille éloignée se soit expatriée dans le pays et ils ont su très bien me conseiller sur les endroits à ne surtout pas louper.
Le parc national de l’Isalo
Je ne pouvais pas passer à côté du parc national de l’Isalo, situé dans le sud de Madagascar, dans la région de l’Ihorombe. Ce massif rocheux naturel rappelle le grand ouest américain, il est d’ailleurs surnommé « le Colorado Malgache ». Les vues alternent entre paysages désertiques et canyons verdoyants traversés par plusieurs rivières prenant leurs sources dans des piscines naturelles. Pour parcourir ce magnifique espace, il est obligatoire de prendre un guide. Le tarif varie selon les prestations proposées, mais il faut compter 20 000 Ar (4 euros environ) en moyenne pour la journée. J’ai pu me baigner dans quelques piscines naturelles un peu glacées, mais aussi manger en compagnie des lémuriens.
L’île aux Nattes
Pour accéder à l’île aux Nattes (Nosy Natto en malgache), une seule option : il faut emprunter une pirogue depuis le sud de l’île Sainte-Marie. La traversée sur une eau turquoise magnifique se fait en très peu de temps. À l’arrivée, on a le plaisir de contempler une véritable image de carte postale en découvrant cette petite île de seulement 2 kilomètres de diamètre. J’ai pu m’imaginer un instant être Robinson Crusoë face à ce véritable Éden préservé qui n’a ni voiture ni électricité. J’ai même pu m’essayer à la pêche et à la plongée. Une fois revenue sur l’île de Sainte-Marie, j’ai parcouru le journal de Madagascar pour trouver mes prochaines activités.
Promenade sur le fleuve Tsiribihina
Le point culminant de mon voyage à Madagascar, ce fut ma descente à bord d’une pirogue du grand fleuve Tsiribihina. Confortablement installée, j’ai pu observer pendant plusieurs heures toutes sortes de paysages splendides lors de cette croisière fluviale. Il n’était par contre pas question de se baigner, le fleuve étant envahi par les crocodiles. J’ai d’ailleurs eu tout le loisir de les observer quand ils prenaient leurs bains de soleil.
J’ai passé mes nuits à la belle étoile sur des emplacements de campements prévus à cet effet. Pour ce qui est des repas, ce sont les guides eux-mêmes qui les préparent, une belle occasion de manger local. L’exploration des villages, de la faune et de la flore locale m’a mis des étoiles plein les yeux… Avant de repartir en France !