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Alors que la France s’apprête à entrer dans la dernière semaine de confinement, le gouvernement essaye tant bien que mal de s’assurer qu’une deuxième vague de contamination n’aura pas lieu. Pour cela, il voudrait limiter l’usage des transports en commun, même par les travailleurs. Comme il n’est pas non plus souhaitable que chacun prenne sa voiture, l’État mise sur les vélos. Je vous explique tout.
Des aides à l’achat existent déjà
Aujourd’hui, en France, 60 % des trajets en voiture font moins de 5 kilomètres. Si cela représente une heure de marche maximum, ce n’est que 15 à 20 minutes de vélo. En ville, la bicyclette est presque toujours plus rapide que la voiture. Résultat, les citadins sont encouragés depuis quelques années déjà à investir dans un vélo.
Avec l’arrivée de vélos électriques de plus en plus performants, les prix ont grimpé. Comme la plupart des aides doivent être demandées après l’achat, la plupart des aspirants cyclistes optent pour un micro crédit express qu’ils compensent ensuite avec l’aide de l’État. Une solution idéale pour avoir accès rapidement à ce moyen de transport plus sûr et plus écologique.
Un forfait pour entretenir son vélo
En plus des aides qui existaient déjà, le gouvernement a décidé de mettre en place un nouveau système d’aide à l’entretien. Un vélo demande peu d’entretien, mais il doit quand même être fréquemment réparé pour ne pas devenir dangereux. Ainsi, une visite de routine par mois pour entretenir les freins est absolument nécessaire.
Pour convaincre les Français de se tourner vers ce moyen de transport plus économe et plus écologique, le gouvernement proposera un forfait de 50 € pour faire entretenir et réparer son vélo. L’occasion idéale de remettre à neuf sa vieille bicyclette et de s’en resservir. La liste des réparateurs agréés devrait être publiée au début du mois de mai.
Une bonne occasion pour la culture des vélos
L’idée que la voiture occupe une place trop importante dans nos villes et dans nos vies fait désormais consensus. Les amateurs de vélo et de promenade à pied qui aimeraient voir moins de voitures souhaiteraient également saisir l’opportunité du confinement pour accélérer le mouvement. De nombreux projets d’aménagement de pistes cyclables pour soutenir les transports en commun à la fin du confinement ont déjà été annoncés.
L’idée, c’est de profiter de cette période d’incertitude pour amener doucement les gens vers une mobilité plus écologique et véritablement douce. Ainsi, en plus d’augmenter la place faite au vélo dans la rue, certaines villes prévoient d’élargir les trottoirs pour limiter les contacts et faciliter la marche à pied.